1. |
Deuil éclair
03:52
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Plus rien
Tout s'efface
Les souvenirs comme les larmes
Dans un havre de haine transpercé d'éclats de vide
Deuil éclair des légendes qui trépassent
sous les coups de lames avides de percer à jour les vérités
Et saigner les cœurs déshérités
Errance d'une seule chair sur les voies de la mort
Laisse mourir l'idéal de l'homme au fond d'une artère noire
Couvre d'un voile noir l'immaculée
Conception du malin dans les secrets de l'histoire
C'est aux confins de la nuit que demeurent les réponses
Ou se séparent les sublimes de ceux qui renoncent
Danse avec la lune sous un ciel de sang
Entrevois ton futur dans la mort d'un instant
Il est l'heure d'ouvrir le chapitre des oublieux
De voir mourir la lumière dans les bras de la Mort
Et comme le linceul qui s'embrase à la crémation du pieux
Se consume les visages, les pages aux mots creux, les promesses des idoles
Et le sacre des envieux
Dans un brasier de joie, tout s'embrase jusqu'à Dieu
Puis plus rien, tout s'efface
les souvenirs comme les larmes
Dans un havre de haine transpercé d'éclats de vie
Peste et misère dans le gris de l'hiver
Teintes vermeilles sur les blancs atours d'Hélène
D'un cosmos noir profond font jaillir les plaies qui intentent à la terre
et répandent les enfers.
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2. |
Phalanges Assassines
04:01
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Nous, Phalanges d'assassins
Chiens de garde de l'enfer
dévoilons les faussaires méprisé
Tout pour le Grand Lui
Rien pour son ennemi
On meurt à chaque seconde
Notre route traverse le vide
Nourris par la haine, on vomit notre fiel
On fracture les préceptes de l'emphatie
Aucun sang de prophète ne coule dans nos veines
Détestation au pinacle, satanique paradigme
Le diable nous réunis
Et en chœur nous chantons avec lui
Diaboliques cerbères
A l'affût des faibles qui se meurt dans l’Éden
Sacrifices et Défiance
Phalanges assassines font point vœux de silence
Discipline / Transcendance
Phalanges assassines ne reculent devant rien et assènent les sentences
Mort de l'égo, Gloire à l'enfer
Syncrétises le malin dans un gantelet de fer
Mort de l'égo, Gloire à l'enfer
Par delà l'horizon, d'abord l'ombre puis la lumière
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3. |
Epique spleen
04:18
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Salve de bile saturée de narcotiques,
rêves de mort sous adrénaline,
épique spleen qui s'invite.
Dans les tripes ou se mélange la vipérine,
s’effacent les couleurs d'une ancienne vie,
Purge le cœur, Épique spleen.
Les grises visions ont remplacées les clairvoyances.
Un noir destin, un présent sans vaillance.
Dans le dessein de tout ternir,
Dessine leurs fins en encre damnée.
Tord les courbes des vies soumises,
Fracture les abscisses d'ordres donnés.
Nul retour du royaume du vide, la chair est morte.
Pâlie par l'ennui, qui sévit sur le pas de sa porte.
Ongles noircis qui lacère l'âme,
Ouvre une brèche aux lames d'éridan.
Que se disperse les restes saturniens, les cadavres,
Là ou les étoiles se meurent en mirages.
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4. |
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Mon cœur n'est ni lourd ni meurtri quand il me parle dans mes songes
Dans de viles rêves ou les flammes dévorent les secondes
Lors de ces réveils filtrés au teintes grises de l'hiver
Dans mes amours s'enlisant dans les bras de la tombe
Ni froid ni tristesse ne s'enlacent à mon âme
Quand les nuques se brisent à l'abri des regards
Quand les lames se plantent au détours des gorges blanches
Que les phalènes noires se déposent sur les bouches de mes anges
Qu'il est beau ce jour qui se meurt
Sur ces peaux bleutées aux reflets du passé
Qu'elle est belle cette nuit qui s'embrase
Dans le viol d'un instant, à jamais à mes cotés
Ni peur ni angoisse ne se disputent mes entrailles
Dans la moiteur de l'obscène
Dans la candeur de ton âme
Quand nourri au sein de noir venin
J' incendie ton destin
T'offrant une dernière danse
Dans les affres d'un éden noir
Qu'importe demain
Quand l'enfer s'ouvre à tes yeux
Qu'il se noie dans ton âme
Extase sans fin
Quand je dépose ton cadavre sur un tapis d'érable
Surine ma main
Fait couler ce sang noir qui envenime tes espoirs
Qu'importe demain,
Dans l'athanor je disparais
Dans ta régence je me fais Roi
S'éclipsent enfin les réminiscences du passé
Et mes larmes de haine s'écoulent enfin sur votre monde
ou tout s'effondre
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5. |
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6. |
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