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I - L'Appel
03:12
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II - Mouroir
06:08
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Là où se meurent les héritages
Fange de l'esprit et de la chair
Grisâtre Cité désanctifiée, défigurant l'horizon
De ses hideuses armoiries
Nourrissant au sein, ses condamnés
Aux errances entravées de milliers de fardeaux
Et sur leurs apparats souillés
Le foutre des Géniteurs
D'opprobre en transhumances extatiques
Cortège d'esthètes aux corps mourants
S'enlisant dans cet éden de moisissure
Que je vous contamine de mes vomissures
D'ascète au regard opaline, malade des décennies
Et qu'à l'ombre de vos immondes édifices
je vous vois vous épandre
Ainsi, comme soudain éparre
J'en retournerai à mes cimes d'argent
Et mes vallées de brume
Dansant dans le feu et le sel
Arborant l'edelweiss
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3. |
III - Till
05:40
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Aux antipodes des convalescents
La bave aux lèvres, la rage au ventre
La lame hors du fourreau, le cœur brûlant
Toujours bien dur et arrogants
De vous voir crever, tel est notre rêve
La barbe de toutes ces maudites trêves
Fini les inhibitions du sacré, les initiations au médiocre
Vos bien-pensantes appartenances
Et vos idylles au soleil
Nous somme les nouvelles chimères
Survivalistes de l'oubli, sous les glaces, en sommeil
À la fonte, restera l’essentiel
Le sang des communs dans la fange et les selles
Le temps des empathies est révolu
Que le sang jaillisse des gourdes
Que la pluie s’abatte comme l'amertume
On restera toujours debout
L’œil vif et le sourire narquois
Ton dernier souffle telle la proie
C'est face à ma gueule, une lame dans le bide
Que tu l'expulseras, fausse couche
Nous sommes les nouvelles chimères, survivalistes de l'oubli
Sous les glaces, en sommeil, à la fonte restera l'essentiel
Le sang des communs dans la fange
Le sang des communs dans les selles
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4. |
IV - Représailles
05:49
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D'une Humanité en sursis
S'engendre les conjureurs de sorts
Les assassins d'aristocrates
Pour la mise à mort des nouveaux empereurs
Surgit de la circulaire, l’Oriflamme des démons
Pas de St Denis ni de "Passio sancti Dionysii"
Mais l'affront et la Haine
Et la carcasse D'Hilduin dans l'éden
La peine a forgé nos âmes
Dans les larmes et la honte
D'une vie dans l' immonde
Résurrection et véhémence
« Et déjà la Mêlée en sa sanglante orbite
Commence à tournoyer. Sur le sol qui palpite,
Elle est à l’œuvre et va broyer, comme un fouleur,
Des peuples de tous bords et de toute couleur.
Des hommes arrivés du Couchant, de l’Aurore,
Du Liban, du Cenis, du Léman, du Bosphore
Elle est dans son domaine; elle tempête, elle a
Sous ses pieds à pétrir les combattants d’Allah ».
- Poème d'Antoine Jacquemoud, 1844 -
Surgit de la circulaire, l’Oriflamme des démons
Pas de St Denis ni de "Passio sancti Dionysii"
Mais l'affront et la Haine
Et la carcasse D'Hilduin dans l'éden
Fustigées soient les chairs, des iconoclastes de velours
Aux mains ornées de Bijoux
Mort aux faux prophètes, lyricistes des destins
Trompeurs, révisionnants les lois du divin
Savourez maintenant le joug
De mes fulminantes représailles
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5. |
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Funeste oraison qui s'exclame
De la gueule des loups, au milieu du troupeau
Sous un ciel noirci couleur cendre
Que s'enveniment de milles poisons
Les plaies du nouveau monde
Que gisent au sol ces immondes malformés
L'âme encrée aux teintes pourpre
Aux diktats de l'instinct, sentez nos lames vous parcourir du bas du ventre jusqu'à la gorge
Voyez vos descendances incandescentes servis en festin aux charognes
Pour contempler en final
De ses astres scintillants, l'univers capitulé
Aux sombres râles de nos cors maudits
Et de nos parjures Hérétiques
Abandonné aux confluents erratiques
Tu te résigneras ! Humanos vitalis
Aux amers constats et au goût du sang
Et aux âmes enflammées de tes disciples
Aux confins de ces terres de sang
Sinistre décor de funéraille
D'arbres morts en faunes esclaves
Sur vos sépultures, nos victuailles
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6. |
VI - Rite
01:09
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7. |
VII - Etrusca disciplina
08:10
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Après l’âtre et le papier,
Tel l'haruspice rassasié
Sur la roche, le sang
Ronger les os, et la terre
Sous la grisaille, puis la nuit
Tertre à ciel ouvert, sur l'astral
Autarciste vénéneux, porte-parole des langues mortes
Excavateur des secrets, des entrailles de la mère
De rituels en transmigrances, l'âme se perd
Comme Moraine dans les glaces,
Jusqu'aux tumultes de la serpentine
Le feu consume les tuniques, les atours
Les runes parlent, le sang s'écoule
Les étoiles s’estompent sous la fumée
Tout s’effondre, Tout brûle
Autodafé des scores du destin
Abandon du futile
Érudition et renaissance
Se déchire sur le ressac
Mon corps avili
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